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- La brique monomur a un lambda de 0,11 à 0,18. - Le béton cellulaire a un lambda de 0,10 à 0,14. - L'inertie
de la monomur est moyennement importante, celle du béton
cellulaire est plus faible (c'est essentiellement lié à
la masse).
- L'énergie grise est d'environ 700 kW/m3 pour la fabrication de la brique monomur (cuisson à 1000° pendant 8 heures). Son transport dépend de la distance parcourue mais il faut tenir compte de son poids (600 kg/m3). L'énergie grise est de 400 kW/m3 pour le béton cellulaire (intègrant l'énergie nécessaire à la fabrication de la chaux entrant dans la composition). Le transport doit consommer moins puisqu'il ne pèse "que" 400 kg/m3. - Le coefficient µ de perméance à la vapeur d'eau est de 10 pour la brique monomur ; il est de 6 à 10 pour le béton cellulaire (à ce sujet, le béton cellulaire est tellement hygroscopique qu'il doit être "presque systématiquement" enduit d'hydrofuges et autres fixateurs qui lui font perdre toute sa perméance à la vapeur). Un simple enduit à la chaut hydraulique peut constituer la sous-couche et conserve la perméance... - Sur le plan phonique, il semble que le béton cellulaire soit très légèrement moins performant que la monomur. C'est là encore lié à la masse. Les chiffres semblent cependant assez voisins, de l'ordre de 50 décibels d'atténuation pour des murs de 30 cm. - Le béton cellulaire a les plus faibles émissions radioactives parmi les matériaux de construction alors que la terre cuite est sensiblement au-dessus. - Le coût du matériau doit être assez voisin. Mais les coûts de main d'oeuvre devraient être à l'avantage du béton cellulaire grâce à une plus grande facilité de mise en oeuvre (manipulation plus aisée, chantier plus rapide, ...). - Les performances de ces deux matériaux sont massivement conditionnées par la qualité de leur mise en oeuvre (pas toujours évident). Il s'agit en particulier de l'utilisation d'une "maçonnerie roulée". Il semble que le béton cellulaire soit plus facile à mettre en oeuvre, en tout cas il peut se façonner, se découper, etc... facilement avec des outils de base. Les rainures et autres percements (boitiers, ...) entraînent peu de conséquences dans le béton cellulaire (on perd uniquement les performances du volume concerné) ; ils en entraînent davantage dans la monomur (on perd les performances de toutes les alvéoles "fracturées"). Bref, deux bons systèmes constructifs qui se ressemblent tout de même par bien des aspects. A noter enfin qu'il existe divers blocs de construction allégés à base de pierre ponce, d'argile expansée, de granulats de bois liés avec du ciment, dont les performances semblent voisines et intermédiaires entre le béton cellulaire et la monomur. |