L'information qui est analogique, c'est la grandeur physique réelle (avant le capteur donc).

Et le signal en sortie de capteur est lui soit analogique soit numérique.

Je pense qu'on ne peut plus dire que le signal numérique en sortie du capteur porte une information analogique car l’échantillonnage et la résolution ne permettent plus de connaitre parfaitement la grandeur d'entrée.



Autre présentation d'Eric A. :
Un signal logique ne peut prendre comme information que 2 états, 0/1, vert/rouge, allumé/éteint, 0/5V ... alors que le signal analogique est une information (grandeur physique, température, lumière...) qui varie dans le temps et qui prend donc plusieurs valeurs.

Par contre, un signal numérique est la conversion d'une grandeur physique au format numérique c'est-à-dire une suite de O ou 1 pour être traité informatiquement sur 1 ou plusieurs bits.

Si on prend la carte Arduino. La carte gère en entrée des grandeurs physiques comprises entre 0 et 5V converties par le CAN de la carte (convertisseur analogique/numérique) sur 10 bits d’où ce signal découpé en 1024 valeurs en entrée que l'on utilise dans nos programmes. Elle gère en sortie la conversion d'un signal numérique sur 8 bits d’où le découpage en 256 valeurs de 0 à 255 (dans nos programmes) en une tension analogique pour alimenter les sorties PWM ou logique en 0/5V.


Et encore ==>
Peut-être faudrait-il introduire la notion de signal échantillonné (ou continu / discret) pour plus de clarté ? Comme c'est un peu ce qu'on voit sur la plupart des illustration, avec cet espèce de sinusoïde.

Tentative :

Si l'information a relever ne peut prendre que 2 valeurs, elle est dite logique (ou binaire). Dans ce cas est est idéalement relevée par un capteur "numérique", puisque ceux ci, par nature, ne relève que 2 états. (ex: présence ou absence  d'utilisateur)

Dans le cas contraire, donc si l'information peut prendre de multiples valeur (ex : niveau de luminosité),  on peut faire des mesure soit avec capteur analogique, capable lui de relever toute une plage de valeur ,  soit avec un capteur numérique capable de coder l'information sur plusieurs bits (ex : 65536 valeurs possibles si codage sur 16 bits).

Si le but est de relever précisément les évolutions de l'information  (ex: musique à numériser), on fait ce qu'on appel un échantillonnage. Cela consiste à  faire de mesures à intervalles réguliers.  Les informations mises bout à bouts permettent de refléter fidelement  l'information d'origine, si le taux d'échantillonnage est élevé (n44,1 Khz pour la musique généralement, donc plus de 44 0000 mesures par secondes) . Si en sortie de la chaîne d'information , le but est de reconstruire le signal, ce sont les convertisseur Numérique/Analogique (CNA) qui s'en chargent.  En faisant un échantillonnage on passe de ce qu'on appelle d'un signal continu à un signal discret.

L'avantage d'un signal numérique sur un signal analogique, c'est qu'étant basé sur des informations en "tout ou rien (0 ou 1), il peut être transporté, sans se déformer et il peut être traité facilement par un microprocesseur, puisque ceux ci travaillent en binaire.